Dans ce nouveau numéro d’Éco-Régions, focus sur plusieurs sujets au cœur de l’actualité économique, culturelle et sociale des territoires à l’approche des fêtes de fin d’année : l’installation d’un sapin monumental à Saint-Dizier, une exposition de trains électriques en Bretagne, le fonctionnement d’un cabaret en milieu rural et l’activité d’un artisan pâtissier pour qui Noël représente une période clé.
Saint-Dizier : un sapin de Noël géant et de nouvelles animations pour le centre-ville
Depuis une quinzaine d’années, la ville de Saint-Dizier vient sélectionner son sapin de Noël dans une forêt marnaise. L’arbre retenu cette année mesure plus de 25 mètres avant d’être réduit à 15 mètres, hauteur maximale autorisée. Sa coupe et son transport nécessitent une logistique précise, mobilisant agents municipaux et engins de levage.
Au-delà de l’installation du sapin, la municipalité profite des fêtes pour lancer de nouvelles animations sur la place Aristide-Briand. Parcours pour enfants, chalets de restauration et illuminations viennent compléter les dispositifs existants, avec l’objectif affiché de renforcer le lien social et l’attractivité du centre-ville durant la période hivernale.
Bretagne : plus de 100 trains électriques exposés au château de Villechevalier
Direction la Bretagne, au château de Villechevalier, où se tient une exposition rassemblant plus de 100 trains électriques. Chaque année, l’événement attire entre 12 000 et 15 000 visiteurs, avec plusieurs centaines d’entrées quotidiennes pendant les fêtes.
L’exposition s’étend sur l’ensemble du site et reconstitue villes et paysages miniatures. Elle s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes, mêlant dimension patrimoniale, nostalgie et savoir-faire technique. Une partie du château, habituellement fermée au public, est également ouverte à titre expérimental cette année.
Centre-Val de Loire : un cabaret à la campagne porté par une petite équipe
Dans un cabaret installé en milieu rural, en Centre-Val de Loire, l’établissement fonctionne avec une équipe de cinq personnes, qui assurent à la fois la cuisine, le service en salle et le spectacle.
Le concept repose sur le cabaret traditionnel, avec imitations, chansons originales et revues inspirées des grandes scènes parisiennes. Le modèle économique associe repas et spectacle, avec une activité concentrée sur les week-ends et les périodes de fêtes, avant une reprise régulière à partir de la fin janvier.
Artisanat : la pâtisserie face au défi économique des fêtes de fin d’année
Focus sur une pâtisserie pour laquelle la période de Noël représente entre 50 et 60 % du chiffre d’affaires annuel. La préparation des bûches mobilise plusieurs mois de travail, de la conception des recettes à la sélection des ingrédients.
Le chef revendique une approche artisanale, avec un temps de fabrication élevé par pièce et une attention particulière portée aux tendances de consommation, notamment la réduction du sucre et le développement de recettes sans gluten. Une exigence appliquée à l’ensemble de la production, dans un contexte de forte demande sur la fin d’année.
