
Valérie Pécresse, figure du parti Les Républicains, s’est positionné en faveur d’une présidentielle anticipée dans un entretien accordé à Top Actu Local, lors de l’Université des mairies de l’Ouest parisien (UMOP) ce mercredi 8 octobre. La présidente du conseil régional d’Île-de-France considère cette option comme le dernier recours tout en écartant une deuxième dissolution.
Valérie Pécresse favorable à une présidentielle anticipée
En répondant à une question sur la crise politique actuelle en France, Valérie Pécresse a d’abord privilégié la recherche du compromis entre les partis. « Il faut trouver un chemin de non-censure qui est très étroit. Le parti socialiste a radicalisé ses positions. Le Rassemblement national a décidé de censurer quoiqu’il arrive », a constaté dans un premier temps l’ancienne candidate LR à la présidentielle 2022.
En cas d’échec des négociations entre les mouvements politiques et de menace d’une nouvelle censure du gouvernement à l’Assemblée nationale, la patronne de la région Île-de-France privilégie un scénario avec la démission du président de la République. « Si on n’y arrive pas, il faudra envisager un retour aux urnes d’une manière ou d’une autre. Si on doit revenir aux urnes, ce serait pour une présidentielle anticipée », a suggéré Valérie Pécresse, à l’image des propos d’Édouard Philippe chez nos confrères de RTL en début de semaine.
Valérie Pécresse : « Une deuxième dissolution est inenvisageable »
Une présidentielle anticipée devrait être précédée de la démission du président de la République au titre de l’article 7 de la constitution de la Ve République. Un scénario complètement écarté à l’heure actuelle par Emmanuel Macron.
Valérie Pécresse a détaillé sa position. « La dissolution a provoqué cette situation d’instabilité. Je suis persuadé qu’une deuxième dissolution ne ferait qu’aggraver le problème. Une deuxième dissolution est inenvisageable », a-t-elle martelé. Selon l’élue yvelinoise, « une élection présidentielle, c’est le seul moment dans la vie politique où on dépasse un tout petit peu les frontières des clivages politiques où on arrive à s’unir pour porter un projet. »